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Date de création : 27.12.2010
Dernière mise à jour : 05.01.2011
6 articles


LE CHAT NOIR ET LE CHAT BLANC

Publié le 05/01/2011 à 17:28 par cocopoete Tags : chats dieu pensées neige chat amis histoire amitié enfants cadeau fond belle amour couture
LE CHAT NOIR ET LE CHAT BLANC

 

Il était une fois deux chats très amis. L’un d’eux était blanc comme neige et l’autre noir comme du charbon. Leur amitié était sans pareil et c’était un plaisir de les voir jouer ensemble insouciamment.

Depuis des années ils se côtoyaient et jamais ils ne se querellaient. Quels amours de petits chats !!

Pourtant un jour, dans l’une des maisons voisines, apparut une jolie petite chatte blanche. Lorsqu’ils l’ont aperçue s’amusant dans la cour, leurs cœurs se sont rempli d amour immédiatement. Dès lors rien ne fut pareil et ils devinrent rivaux.

Oui les enfants !

Chacun lui faisait la cour à tour de rôle pour essayer de la séduire.

Le chat blanc la complimentait sur sa beauté en lui disant : «Miaou, avec notre pelage blanc si soyeux et magnifique, nous ferions de bien beaux enfants. Sérieusement, tu ne peux pas épouser l’autre chat, il est noir et trop laid. Alors marions nous et soyons heureux. »

Le chat noir, qui était caché derrière un vieux lavoir avait tout entendu. Il était très triste par les propos du chat blanc. Il se mit à pleurer toutes les larmes de son corps car en fait son amitié envers lui était plus importante que l’amour qu’il portait à la petite chatte. Il resta ainsi un long moment afin que personne ne l’aperçoive, puis il sécha ses larmes.

Ensuite, il se mit à courir après les souris pour se distraire un peu, puis il pensa. «Je vais apporter une belle prise à cette petite chatte si mignonne. Peut être fera t’elle attention a moi malgré ma couleur…puis il mit une petite souris qu’il venait de choisir pour sa belle dans un écrin.

La petite chatte était très flattée. Elle le remercia poliment en ronronnant de plaisir. Ils se sont touchés par le museau pour faire connaissance et se sont mit à jouer tous les deux. Le petit chat blanc de loin avait observé la scène et devînt jaloux. Il réfléchit un long moment et trouva une idée : «Je vais lui apporter une magnifique pelote de laine en cadeau ! » Puis il courût la chaparder dans la boîte à couture de sa maitresse. Il attendit son tour. Alors que le chat noir s’était éclipsé un instant, il s’approcha de la petite chatte blanche en souriant. Comme une offrande à un dieu, il lui présenta la pelote de laine rouge sang coincé entre ses dents, puis il la déposa à ses pieds. Il gonfla ses poumons pour prendre une longe inspiration, et il lui dit «Ha si je savais tricoter, je vous ferais un long manteau pour vous réchauffer l’hiver ma douce amie…». Ensuite, il se lécha pour faire sa toilette et la petite chatte en fit autant. Il lui dit qu’il aimerait faire briller tel un diamant son magnifique pelage blanc tout en l’admirant. Mais la petite chatte n’était pas dupe, elle connaissait le pouvoir des mots doux et sucrés des mâles pour arriver à leur fin. Elle lui tourna le dos, puis courût dans l’entrée de sa maison où l’attendait son bon repas. Le chat blanc fût vexé de son attitude et haussa les épaules en disant : «Miaou, elle n’est pas si belle que cela en fait et elle me lasse, allons retrouver mon ami le chat noir pour discuter un peu et courir après quelques papillons pour me distraire...». En fait, il ne pensait qu’à lui.

Il arriva en haletant et en sautillant tout émoustillé devant le chat noir qui était en train de déjeuner. Celui-ci prit son temps pour laper son lait merveilleux que venait de lui servir sa gentille maîtresse. Il avait un peu mal au cœur de ce qu’il avait entendu la veille à son sujet de la part de celui qu’il croyait son ami depuis toujours.

Il prit son courage à deux mains pour lui dire ce qu’il pensait : «J’aimerais obtenir des excuses de ta part car j’ai compris les propos que tu tenais à cette petite chatte. Tu es raciste un point c’est tout… ». Le chat blanc jouait l’hypocrite en faisant mine d’être très offusqué. Il attendit un long moment tout en regardant le sol pour répondre en pleurant : «Miaou, je suis désolé et je te prie de bien vouloir accepter des excuses. Oui tu as raison, j’ai été stupide et je le regrette amérement, redevons amis comme avant… ». Ses larmes coulaient tellement qu’elles en ont mouillé son beau pelage blanc. Elles roulaient telles des perles sur le sol. Le chat noir s’est attendri de le voir si triste. Il ne lui en voulait pas plus que cela au fond, mais il était satisfait de lui avoir dit ce qu’il pensait de toute cette histoire.

Il dit au chat blanc : « Allons mon ami, sèches tes larmes, cela ne sert à rien de pleurer sur son sort. Je ne t’en veux plus et oublions cette affaire. L’amitié est précieuse. Rien ne doit la détruire. Notre couleur de peau n’est rien par rapport à tout ce que nous avons vécu tous les deux. Je ne suis pas rancunier cela tombe bien. Faisons de la petite chatte blanche notre amie et tout ira bien ».

Puis il embrassa le chat blanc sur la joue pour le consoler car il pleurait encore. Le pauvre s’était puni lui-même par sa bêtise. Oui les enfants ! Quel plaisir de le voir enfin s’arrêter de pleurnicher sur son sort ! Il embrassa à son tour le chat noir et le serra très fort contre son cœur. Jamais de sa vie il n’avait eu de plus compréhensif ami. Il dit très fort au chat noir : «J’ai compris le sens de notre amitié, je te jure que désormais ta couleur ne feras plus un obstacle à quoique ce soit et j’ai honte de mes pensées malsaines. Tu es en fait aussi beau que moi. Laisse moi te prouver l’amour que j’ai pour toi, et peut être qu’avec le temps, tu oublieras tout ».

Le chat noir répondit « Miaou, ne t’inquiète pas. Viens fainéant, allons dans la forêt pour courir cela nous fera du bien à tous les deux, peut-être verrons nous notre ami l’écureuil aujourd’hui, cela fait longtemps que nous n’avons pas été le saluer, lui qui est si serviable…». Puis ils firent une course effrénée en riant pour arriver dans la forêt. Ils retrouvèrent leur ami l’écureuil encore plus différent…

LE PETIT RENARD BLANC

Publié le 28/12/2010 à 12:24 par cocopoete Tags : belle enfants fleurs fond ange pensées chevaux

 

Il était une fois un magnifique petit renard blanc.

Sa fourrure était si soyeuse et lumineuse que l’on aurait voulu s’y pelotonner à l’intérieur éternellement.

Ce renardeau était très moqueur.

Il prenait un malin plaisir à se quereller avec ses frères et sœurs sous le seul prétexte qu’il était le plus beau.

Le petit renard blanc adorait par dessus tout rester pendant des heures à écouter chanter le vent et il lui confiait souvent :

“Avec la puissance de ton souffle, tu sèmes mes paroles et mes pensées moqueuses par delà les océans. Je m’amuse énormément en ta compagnie mais aujourd’hui je te l’avoue, dans cette vie je m’ennuie. Je te remercie d’être mon ami...”.

Puis il se mit à chanter à tue-tête : “Madame poule n’a plus de dent, écoutez-moi braves gens, madame poule n’a plus de dent”... Et il riait intérieurement tout en admirant son merveilleux pelage blanc.

Par une belle journée ensoleillée, une de celle où le ciel et la terre ne font qu’un, une de celle où le soleil sème les fleurs dans les cœurs tel un talentueux magicien, le petit renard blanc décida de faire l’école buissonnière en emportant dans sa tête la précieuse clé des champs.

Il admirait les fleurs sur le sol herbeux, lorsqu’il s’est arrêté en souriant devant la litière d’une vache bien grasse. Il pensait “Ha ha en ricanant : « Quel beau tableau !! »...

La belle arrosait le sol d’un besoin pressant. Le tapis de fleurs jaune lumière irradiait sous son jet. La vache se croyait seule bien évidemment, mais elle a  entendu le vent lui susurrer à l'oreille :


“Ma chérie, n’écoutes pas ce que ce petit coquin de renard va te dire ; N’aies pas honte de toi, c’est naturel. Tu vas lui pardonner ces paroles blessantes, un jour viendra où la sagesse lui parlera...”.

Ensuite, le renardeau s’est mit à chanter très haut : “Ho la vilaine, elle arrose les fleurs de son lit, ho la vilaine, je vais dire à tout le monde qu’elle fait pipi au lit...”.

Maintenant vous savez d’où vient l’origine du nom des fleurs de pissenlit...

La belle vache était triste malgré les paroles envoûtantes du vent et elle s’est mise à pleurer juste pour faire semblant.

Elle voulait faire croire au renardeau qu’elle était très peinée. Elle lui a dit en sanglotant : “Non, ne dis rien bel ange de lumière. J’ai honte tu sais, mais je ne peux pas faire autrement. Ne le répètes à personne et tu seras récompensé...”.

Le petit renard s’est mit à glousser de rire puis il a dit : “Que nenni, tout le monde saura que la vache fait pipi au lit ...”.

Puis il reprit sa route en souriant. Il disait au vent “allez mon ami, va vite répandre la moqueuse nouvelle, tout le monde est impatient...”.

Mais le vient changea brusquement de direction. Il susurrait à l’oreille du renardeau : “Vas t’abreuver au bord de cette rivière ma beauté céleste, et reposes toi un instant”.

Le petit renard s’est immédiatement exécuté. Il s’est approché le plus près possible de la berge et il vit son reflet dans l’eau qui était très claire en surface en cet endroit. Mais, dans son narcissique ego, il n’avait même pas remarqué que le fond de la rivière était les toilettes publiques des vaches et des chevaux.

Le vent disait “tous les cieux t’admires et même les fonds des océans. Approches toi encore pour que ce petit poisson puisse dire aux autres ô combien ton visage est doux et ton âme gentille...”.

Le petit renard s’est interrogé sur la teneur de ces paroles mais il n’y a pas plus porté attention. Bien au contraire ; Ses poumons se sont gonflés d’orgueil et il a continué de se mirer dans l’eau pendant de longues minutes.

Puis, au bout d’un moment, le vent lui a dit : “Mais, dis-moi ? Tu as une petite ride au coin de ta jolie bouche, ne la vois-tu pas ? Le renardeau s’est penché tellement qu’il est tombé comme une lourde pierre au fond de l’eau toute crottée.

Il est resté embourbé un long moment et a dû fournir de gros efforts pour se sortir de cette mauvaise posture.

Le petit renard s’est hissé le long de la berge en haletant, car bien évidemment, il avait eu très peur.                                                                                                                                    

Il s’est étendu au soleil moqueur pour se sécher et s’est assoupi un instant. Mais lorsqu’il s’est réveillé les enfants ...

CATASTROPHE...

Son beau pelage blanc était très sale et puant. Il s’est mis à pleurer toutes les larmes de son corps car il avait honte de lui et ne savait pas quoi faire.

Heureusement, la vache qui était dans le champ l’après-midi même, passait justement par là.

Elle lui a tiré la patte pour l’aider à se lever, lui a séché ses larmes puis l’a embrassé sur ses joues toutes crottées.

Elle lui a dit : “Vas vite à la cascade qui se trouve à deux pas d’ici ; Si tu le désires, je pourrais même t’accompagner et je te frotterais la peau...”.

Le petit renard était subjugué par les paroles enchanteresses de la vache qu’il avait voulu humilier. Il s’est demandé un instant d’où venait la lumière lorsqu’elle clignait des yeux -qu’il trouvait d’ailleurs ravissants-...

Comme il se faisait tard, ils sont partis tous deux, bras dessus, bras dessous et depuis ce jour ne se sont jamais quittés.

C’est beau l’amitié lorsque l’on sait en profiter...

LE PETIT ELEPHANT BLEU

Publié le 28/12/2010 à 12:18 par cocopoete Tags : femme enfants amis animaux bleu chez homme fleurs
LE PETIT ELEPHANT BLEU

Il était une fois un petit éléphant au pays des merveilles. Ce pays était situé très loin dans la forêt amazonienne, là où personne n’avait osé encore s’y aventuré.

Ce petit éléphant était très différent des autres éléphants de sa tribu car il était bleu. Oui les enfants ! Bleu avec de grandes défenses en or blanc …

Un jour, alors qu’il se promenait dans la forêt en suivant des papillons multicolores, il pensa : « J’aimerais bien avoir un ami avec qui jouer, ce serait beaucoup plus amusant. Maman m’a interdit de dépasser cette frontière, mais je me demande bien pourquoi. Tout si calme et reposant… Elle ne m’en voudra pas si je lui désobéis. Peut être serais-je puni, mais qu’importe. Je suis devenu grand et fort. Je veux savoir ce qui ce passe de l’autre côté de cette forêt.

Puis, tout en cueillant des fleurs pour sa jolie maman, il rencontra en route un écureuil qui lui dit :

« Petit imprudent, ne sais tu pas que certains hommes dans cette forêt sont cruels. Ils te découvriront un jour ou l’autre et il te feront du mal ». Le petit éléphant bleu était très étonné par ses propos car dans son pays tout le monde était d’une extrême gentillesse et il n’avait jamais rencontré d’homme. Alors il lui dit « Mais qu’est ce donc un homme ? » L’écureuil lui répondit : « Et bien se sont des animaux à deux pattes qui chassent les éléphants pour leur défenses en ivoire. Les tiennes sont en or, sois très prudent car ils te tueront ».

«Veux-tu être mon ami écureuil ? » Le petit écureuil était très flatté par sa demande puis il lui répondit : « amis pour la vie je le jure ». Puis ils sont partis tous deux en chantant et en ramassant quelques noisettes que le petit éléphant n’avait pas de difficultés à écraser entre ses défenses. Ils se sont raconté des histoires drôles en chemin pour se passer le temps.

Ensuite, ils ont rencontré un loup très aimable. Celui-ci leur a dit très sérieusement : « Les amis ne savez-vous pas que la forêt est très dangereuse. Des hommes sont à l’affût pour chasser des éléphants, et toi petit éléphant tu es très différent. Tu es bleu comme l’azur et tes défenses sont en or. L’homme est avide de ce métal si précieux. Soyez très prudents. Si vous le voulez, je vous accompagne un bout de chemin car je me dirige vers le nord afin de retrouver ma femme et mes enfants ».

Puis ils ont cheminés tous les trois en souriant et en plaisantant. Le petit éléphant se sentait en sécurité avec ses deux nouveaux amis très gentils. Le petit écureuil était très drôle car il faisait semblant de chuter contre les branches. Tous les trois riaient aux éclats insouciamment.

Au bout d’un long moment, ils ont rencontrés un ours brun énorme qui faisait la sieste sous un arbre.

Ils ont essayé de ne pas faire de bruit mais l’ours s’est brusquement réveillé en sursaut. Il était très surpris de voir le trio qui avait osé le perturbé, mais en voyant l’éléphant bleu il leur a dit « Ne savez-vous pas que la forêt est pleine de dangers et que l’homme rôde dans les parages afin de tuer les éléphants pour leur défense. Mon petit, dit-il, les tiennes sont en or et tu ne sais pas que l’homme est avide de ce métal si précieux. « Allons, rentre chez toi, tes parents vont se faire du souci »…

Le petit éléphant ne comprenait pas pourquoi les hommes pouvaient être si méchants juste pour de l’or. Alors, il demanda à l’ours s’il voulait bien être son nouvel ami et les accompagner un bout de chemin.

L’ours, qui entre autre était d’une gentillesse extrême lui répondit qu’il allait justement retrouver sa femme et ses enfants à quelques lieux d’ici et qu’il serait enchanté de faire un bout de chemin avec eux.

Tout le monde racontait des anecdotes sur leur vie passée. Le loup et l’ours avait hâte de présenter leur petite famille à ce petit éléphant qu’il trouvait ravissant.

En chemin, ils ont rencontrés un lion et une lionne. Ils ont dit « Mais quel est ce drôle d’éléphant bleu, mais qu’il est drôle renchérissait la lionne. Je n’ai jamais vu de ma vie un plus beau spécimen ! Mais, dis moi, tes défenses sont en or… Ne sais tu pas que les hommes feraient n’importe quoi pour en faire des bijoux pour orner leur corps ou leur demeure. Petit inconscient rentre vite chez toi, ta mère doit être morte de chagrin.

Mais le petit éléphant n’écoutait que d’une oreille car il était ravi de se faire de nouveaux amis si compréhensifs. « Il leur a dit : je ne connais pas les hommes et je n’en avais jamais entendu parler avant de vous rencontrer » Le lion a répondu : « Tu es si naïf que nous allons faire route avec vous. ».

La lionne pris le petit éléphant bleu sous sa responsabilité. Elle le faisait rire en rugissant de tout son soul. Il essayait de l’imiter timidement en rougissant et tous ses autres amis riaient aux éclats.

Ensuite, ils ont rencontrés un rhinocéros à la carrure impressionnante. Celui-ci était très étonné de voir un éléphant bleu et s’est fâché en disant « Petit malheureux, ne sais tu pas que l’homme est en train de chasser dans les environs. Il tue tous les animaux possédants des défenses en ivoire comme la mienne, alors quand ils verront que les tiennes sont en or, ils te massacreront ou pire ils te vendront à des gens peu scrupuleux qui te découperont en petits morceaux afin de t’analyser…  Tu es naïf de penser que sur terre tout le monde est gentil. « Je vais vous accompagner afin de te protéger ne t’inquiète pas tout ira bien » …

Puis ils ont continué leur route en faisant très attention de ne pas faire de bruit. Bien sûr ils riaient sous cape en pensant à leur plan.

Ils allaient s’allier afin de faire fuir les  hommes.

Ils ont attendu cachés dans les fourrés jusqu’à ce qu’ils entendent les pas si redoutés. « L’union fait la force » dit le grand ours brun… Nous allons rire

Au bout de quelques minutes, deux hommes noirs armés de leur fusil attendaient leur proie. Ils se faisaient des signes très cérémonieusement et guettaient le moindre appât. Ils n’étaient pas fier de se qu’ils faisaient mais cela leur permettait de nourrir leur famille qui était très pauvre.

En un instant le petit écureuil qui était jugé sur un arbre a bondi sur la tête d’un des deux hommes et lui a enfoncé ses griffes dans le visage pour faire diversion. Celui-ci hurlait de douleur et a fait tomber son fusil à ses pieds. L’autre a essayé de tirer sur l’écureuil mais il était déjà hors d’atteinte.

L’ours brun et le rhinocéros se sont alors rués sur le deuxième homme qui a fait tomber son fusil en courant le plus vite qu’il a pu pour se réfugier dans un arbre. L’autre était terrorisé car le lion et la lionne rugissaient en riant à quelques centimètres de son corps. Le pauvre ! Puis le petit éléphant bleu s’est approché d’eux. Les hommes n’en croyaient pas leurs yeux.

Un éléphant bleu avec des défenses en or !  Mais comment cela était-il possible ? Jamais de leur vie ils n’avaient vu un tel spécimen. Le petit éléphant leur a dit « Mes amis m’avaient prévenu de votre convoitise envers l’ivoire mais encore plus envers l’or. Vous devez promettre de ne jamais plus essayer de tuer quelques animaux que ce soit, est-ce bien compris ? Nous vous laissons la vie sauve et ne revenez plus jamais sinon vous serez dévorés tout cru. Apparemment vous tuez des animaux pour nourrir votre famille. Je suis un petit éléphant bleu très naïf mais très gentil, j’ai pitié de votre pauvreté. Vous allez découper un morceau d’or d’une de mes défenses. Soyez doux avec moi et aucun mal ne nous seras fait. « Vous devez garder le secret éternellement ou bien nous vous tuerons dit le lion qui se faisait très menaçant ! Allez dépêchez vous avant que nous ne changions d’avis.

Les deux hommes se sont exécutés en tremblant sous les rires des animaux et ils ont découpés un morceau d’or comme convenu. Ils ont ensuite remercié le ciel et la terre de les avoir laissés en vie. Ils ont détalés en prenant grand soin de l’or et, sans se retourner, ont courus de tout leur souffle en faisant de grandes enjambées…

Quand au petit éléphant bleu, il avait compris la leçon. Le monde est plein de convoitise et l’homme est prêt à tout pour se satisfaire. Il remercia ses amis chaleureusement et leur demanda un dernier service : celui de le raccompagner en sécurité jusqu’au pays des merveilles où il pourrait retrouver ses parents qui devaient être très inquiets. Ces derniers acceptèrent volontiers car ils étaient vraiment enchantés d’avoir rencontré un éléphant bleu très gentil avec des défenses en or mais qui ne savait que le monde entier était une jungle.

PIERRETTE ET LA PIERRE DE LUNE

PIERRETTE ET LA PIERRE DE LUNE

 

Il était une fois une jolie petite fille de 12 ans prénommée Pierrette, qui, entre autre, lui seyait à merveille.

En effet, elle collectionnait avec passion depuis sa plus tendre enfance toutes les pierres venues du monde entier qui, d'après elle, possédaient une âme.

Ainsi donc, elle connaissait chaque vertu de ses trésors : quartz rose et blanc, opaline, jade, topaze et cristal de roche…

Malgré son savoir, tout n'était qu'un grand mystère pour la petite fille qu'elle était.

Les parents de Pierrette l'encourageaient à se documenter et prenaient plaisir à l'orienter dans ses recherches afin de la guider vers toutes formes de littérature pour lui ouvrir l'esprit sur un monde où l'on doit vénérer la terre et ses habitants.

Comme à l'accoutumé, à chacun de ses anniversaires, tous ses amis lui offraient une pierre magnifique trouvée au hasard d'un chemin, ou bien encore précieuse ou semi-précieuse.

Tout le monde adorait Pierrette et son sourire irradiait d'une brûlante lumière qui aurait fait fondre n'importe quel cœur de pierre.

La petite fille appréciait par dessus tout la compagnie d'un couple de sans logis ou "de ses pèlerins de la vie" comme elle se plaisait à leur dire.

Ils étaient âgés d'une soixantaine d'années et vivaient tout près de sa belle maison de maître, dans une vieille cabane abandonnée, faite de branchies et de cartons récupérés dans les grandes surfaces de son quartier aisé. Le couple ne se séparait jamais d'un chariot de supermarché rempli de souvenirs et de nourriture souvent avariée donnée par charité.

Pierrette prenait énormément plaisir à observer la voûte céleste pendant la tombée de la  nuit. Bien sûr, ses parents étaient au courant du moindre de ses déplacements et avait une totale confiance en elle. A toute heure, ils savaient toujours où la trouver.

Leur fille devait respecter les consignes et revenir à la maison à 22 heures précises et jamais elle n'y avait failli. Quelle petite fille obéissante...

Elle s'extasiait, couchée sur le dos, la tête bien droite devant les magnifiques constellations éclairées de leurs sublimes étoiles.

Comme saison d'hiver avait pris racine et que le jour tant attendu de Noël serait le lendemain, elle avait demandé à ses parents de préparé un panier de bonnes victuailles pour ses amis qui vivaient dans la plus grande des précarités. Elle avait apporté également ce soir là des couvertures bien chaudes.

Pierrette fît un vœu en secret pour ses amis. En pensée, elle espérait pour eux et tous les autres sans logis de la terre une vie meilleure faite de moins mauvaise fortune. Elle rêvait en secret du plus beau Noël jamais vécu sur terre. Quel grand cœur cette petite...

La lune, ce soir là, avait entendu le vœu de la petite fille.

Cette dernière avait invité le roi de l'univers à dîner pour fêter son anniversaire. Il était très âgé mais depuis des millénaires lui aussi collectionnait des pierres venues de toute l'immensité de l'espace et la lune eu une idée.

Pour la circonstance, elle avait revêtu sa plus jolie robe de lumière et semblait se tenir prête pour danser. Elle était si ronde et blonde dans le ciel que l'on avait qu'à tendre le cou pour mieux l'admirer.

Le soleil, quant à lui, avait généreusement contribué pour la circonstance en offrant quelques merveilleux légumes du soleil que la lune avait préparé avec amour.

La planète mars avait apporté du chocolat pour confectionner une bonne mousse faite maison par la lumineuse et majestueuse lune.

Sur terre, le couple de vagabonds avaient passés une grande partie de leur vie dans les rues et avaient parcouru une grande partie des grandes villes de France.

Pierrette écoutait pendant des heures durant leurs récits de voyages avec grande émotion. La riche histoire de leur union racontée par ces deux amoureux de longue date faisait rêver la petite fille.

Elle pensait souvent : "Ha, si seulement je pouvais être une nuit seulement le roi de l'univers... Plus personne n'aurait froid ni faim sur cette jolie planète...".

Le vieux couple connaissait toutes les constellations : "La Baleine, "Le Dauphin", "Les Chiens de Chasse", pour attraper le lièvre qu'ils feraient cuire volontiers en civet dans la "Grande Casserole" ou même dans la petite disaient-ils en riant...".

Puis, tout le monde à 22 heures précises se quittaient en se serrant chaleureusement la main et chacun repartait vers sa destinée.

Pendant ce temps là, la lune avait dressé une superbe table et le roi de l'univers observait ses planètes assis en tailleur.

Lui aussi avait tout entendu et décidé, avec l'accord de sa très chère amie, de faire un cadeau magique à Pierrette. D'un commun accord, il  n'aurait pas sa pierre de lune en cadeau d'anniversaire mais ensemble et d'un seul cœur, l'offrirait à  la petite fille qui la méritait plus que tout car son esprit n'était que pureté.

Ils se sont concertés un moment lorsque Pierrette était sagement endormie dans son lit douillet, puis ils ont dit : "Ce soir pas de neige... Nous demanderons au soleil de briller de mille feux. Etes-vous d'accord ma tendre amie ? "Bien sûr répondit-elle sans hésiter...".

Puis, ils ont jeté une pierre de lune dans les songes de Pierrette en souriant car elle rêvait de faire une bataille de boules de neige avec ses petits camarades.

Ils l'ont admiré un long moment, puis, comme il se faisait tard, se sont embrassés et dit au revoir en pensant aux habitants de la terre.

Au matin de Noël,  l'astre d'or était au rendez-vous e tout le mode était dans les rues car il devait faire plus de 29°. Quelle chaleur....

Des tables chargées de victuailles étaient dressées de toutes parts... Les passants éberlués n'en croyaient pas leurs yeux et riaient aux éclats.

Une délicieuse odeur de poulets rôtis, de pains de toutes formes et de toutes sortes, de fruits exotiques multicolores enchantaient les narines immédiatement et cela était un enchantement.

Une crèche somptueuse géante s'élevait devant l'église et tout le monde s'est mis à genoux pour prier.

Pierrette, quant à elle, irradiait de bonheur... elle vit la maison de ses amis faite de briques, peinte et joliment décorée à l'intérieur. Son bonheur était si grand qu'elle a levé la tête vers le ciel en souriant pour remercier le roi de l'univers. (Même la planète mars en a versé une larme de joie...).

LES ENFANTS, C'EST CELA LA MAGIE DE NOEL

Aidons nous les uns les autres, ne nous divisons pas, donnons ce que l'on ne veut plus : jouets, vêtements, nourriture pour les plus démunis... et surtout, nous les adultes, gardons notre âme d'enfant...

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LE PETIT GARCON QUI NE VOULAIT PLUS APPRENDRE SES LECONS

Publié le 27/12/2010 à 19:42 par cocopoete Tags : femme bonjour fille travail enfant bleu
LE PETIT GARCON QUI NE VOULAIT PLUS APPRENDRE SES LECONS

 


Il était une fois un petit garçon qui ne voulait plus apprendre ses leçons. Il était devenu fainéant et se laissait distraire par tous ses camarades dans la classe ainsi que dans la cour de récréation. Un jour, Il a dit à son père en partant à l’école :

« Papa, cela ne sert à rien d’apprendre. La vie ne se vit pas dans les livres. Alors amuses-toi toi aussi. Avec ton travail je vois bien que tu ne te sens pas bien. Tu es triste, je le sais. Je n’ai pas besoin de vêtements de marque ni de jouets trop cher comme tu m’achètes. Depuis que maman est morte, tu fumes trop et tu bois beaucoup trop de café !! J’aimerais que tu te remaries car ce n’est pas drôle de vivre avec toi, tu n’es jamais à la maison et tu rentres toujours très tard du bureau ». Le papa était stupéfait par les propos de son enfant. Il est resté un instant figé comme de la glace, puis il a lui a répondu :

« Mon chéri tu as raison mais je dois travailler pour gagner de l’argent. C’est ainsi. Je vais faire des efforts pour m’occuper plus de toi et aussi nous distraire. Allez, sois courageux et apprend tes devoirs. A ce soir, je ne rentrerais pas tard mais tu dois me promettre d’être obéissant avec la maîtresse d’école ! »… Le petit garçon a promis puis ils se sont embrassés.

Comme à l’accoutumé, le papa du petit garçon prenait le train pour se rendre à son travail. Il ne levait jamais le nez pour admirer le ciel qui entre autre était merveilleusement bleu ce jour là. Il s’est rendu compte qu’il faisait tous les jours le même trajet, sans regarder ce qui se passait autour de lui. Dès que le train entrait en gare, il ouvrait la porte et se dépêchait de s’asseoir en dépliant son journal.

Aujourd’hui fût un jour différent… En face de lui se trouvait une femme brune qui lui souriait. Son visage était radieux car elle était ravie qu’il la regarde. Enfin il s’apercevait de son existence ! Depuis plus d’une année, ils faisaient tous deux le même trajet mais il ne la voyait pas. Il ne voyait d’ailleurs personne autour de lui tellement il était renfermé sur lui-même.

« Bonjour », se sont-ils dits timidement puis ils ont commencé à se parler en se fixant droit dans les yeux. Elle était ravissante. Soudain, le papa du petit garçon a sentit battre son cœur très fort. « Je suis secrétaire dans une grosse entreprise. J’ai besoin d’une heure par jour de transport pour me rendre à mon travail. C’est assez contraignant car je n’aime pas laisser ma fille de dix ans seule à la maison trop longtemps. Je suis divorcée et je n’ai pas un gros salaire… Je m’appelle Nathalie.

Le papa du petit garçon était tombé sous le charme de cette inconnue, puis il a répondu en rougissant un peu et en souriant: «Je m’appelle Nicolas et j’ai un petit garçon de huit ans prénommé Thomas qui aimerait beaucoup faire votre connaissance. Apparemment, nous habitons tous deux très près l’un de chez l’autre, nous prenons le train en même temps et nous nous rendons quasiment au même endroit… Quelle chance de s’être rencontré. Je pense que nous devrions faire plus ample connaissance. Accepteriez-vous de venir déjeuner samedi midi à la maison ? « Avec plaisir, ma fille Mathilde sera enchantée de se faire un nouvel ami ».

Et il en fût ainsi : ils se marièrent et ils furent très heureux avec leurs deux enfants…

LA PETITE ETOILE DES MERS

Publié le 27/12/2010 à 19:35 par cocopoete Tags : parents contes fonds marins amitité bonne belle artiste enfants histoire amis animaux océans mers
LA PETITE ETOILE DES MERS

 



Il était une fois une petite étoile des mers.

Elle était insouciante et ne pensait qu’à s’amuser avec ses amies dans l’immensité des océans. Elle jouait des heures durant à rouler sur elle-même tout en riant. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle avait toujours voulue être une artiste de cirque. Oui les enfants....Elle songeait à devenir une grande danseuse.

Son meilleur camarade était un poulpe. La petite étoile s’émerveillait de voir avec quelle facilité il se contorsionnait sans effort. Son corps pouvait se plier et se déplier avec tant de grâce qu’elle en pleurait d’émotion à chacun de ses mouvements. « Bravo » disait-elle !

Elle eût une idée et en fut part à son ami :

Ils allaient tous eux partir à la recherche d’un cirque. Cela ne devrait pas être trop difficile car ils avaient entendus il y a de cela peu de temps, un enfant poulpe dire qu’un cirque cherchait de nouveaux talents pour leurs représentations.

Ils se mirent immédiatement à sa quête, le cœur plein d’espoir et de rêves de gloire.

En chemin, ils rencontrèrent une baleine et ils lui expliquèrent leur projet. Celle-ci leur répondit que l’océan était plein de dangers et qu’ils allaient devoir être très courageux. Effectivement, elle avait vu un cirque passé il y avait de cela deux jours en direction du nord. Elle leurs souhaitèrent bonne chance et la petite étoile pour la faire rire, fît trois pirouettes sur elle-même et une volte-face en se laissant tomber sur le sable tout en faisant semblant d’avoir manqué son numéro. La baleine rit aux éclats et ils se sont séparés.

Au bout de quelques temps, ils ont rencontrés un requin marteau. Celui leur dit à quel point l’océan était dangereux pour eux mais ils ont fait mine de l’écouter car leur désir de faire partie d’un cirque était trop grand. Le poulpe s’est entortillé sur lui-même, les bras sans dessus-dessous, les yeux exorbités de sa tête pour le faire rire. Le requin était conquis par son talent et leurs à souhaiter bonne chance.

Puis ils ont continués leur chemin en se tenant par la main et en chantant à tue-tête.

Au bout d’un long moment, ils ont rencontrés une multitude de vers qui se balançaient tout en dansant. Ces derniers leurs dirent à quel point l’océan était dangereux pour eux mais ils étaient tellement affamés qu’ils se sont jetés sur les asticots pour les dévorer.

Bien mal leur en a pris les enfants.

En fait des pêcheurs avaient jetés des hameçons sur leur passage et ils se sont retrouvés accrochés et prisonniers du métal. Ils souffraient tous deux énormément.

D’un seul coup, ils se sont mis à être remontés violement et bientôt se sont retrouvés hors de l’eau. Ils se tortillaient de douleur au bout d’une ligne et sans ménagement ont été jetés dans une barque.

Les pêcheurs ont arrachés les hameçons de leur gueule en disant « Quelle belle prise, ce poulpe fera un excellent repas pour ce soir ».

La petite étoile quand à elle à ne les intéressaient pas. Sa pauvre gueule était toute ensanglantée, et l’ont rejetée par-dessus bord. La pauvre petite a agonisé pendant des heures et finalement est morte de chagrin en pensant à son meilleur ami.

Cette histoire est bien triste, mais malheureusement, voilà ce qu’il arrive bien souvent.

Les animaux dans l’océan souffrent autant que nos amis à quatre pattes sur la terre. Il faut les protéger les enfants car ils sont aussi intelligents.